Les ateliers
Dans un monde où on circule dans un mouvement d'ouverture pour accueillir le "nulle part" de l'existence psychotique, on propose des points d'arrêts. Des points qui tracent le va-et-vient : un trajet.
Et le trajet s'inscrit dans ce qui "a lieu". Avoir lieu, le support de la vie institutionnelle et de la vie tout court, marque à la fois l'émergence d'un lieu et l'évènement qu'il se passe quelque chose. Ce support fait qu'on s'y arrête. Et dans ce mouvement d'arrêt s'expose une tenue, qui permet un "entre-tenir". Cette triade - "arrêter", "tenir" et "entre-tenir" qui en allemand ont la même racine linguistique dans le mot "halten" pour tenir, "erhalten" pour arrêter et "aufhalten" pour entretenir -, prend forme dans ce qu'on appelle les ateliers.
L'atelier se définit dans un lieu qui est vigilant pour la dimension de l'avoir-lieu comme mise-en-forme (Gestaltung dirait Paul Klee) de cette triade, le numéro consacré aux différentes mise-en- forme des ateliers nous montrera comme ça s'explique.
- Editorial : Marc Ledoux, ATELIERS : ACCUEIL DU "NULLE PART"
- Texte de la Roseraie (A. Buzaré et al.), A PROPOS D'UN CAS DE PLACEMENT FAMILIAL : NOMADISME ET SEDENTARITE
- Danielle Roulot, GREFFE DE TRANSFERT, BOUTURE DE FANTASME
- Martine Boiteau, UN FILM SANS VISAGE
- Françoise Tomeno, VOUS CHANTIEZ, NE VOUS DEPLAISE ? EH BIEN DANSEZ MAINTENANT
- Lise Gaignard, QU'EST CE J'PEUX FAIRE... J'SAIS PAS QUOI FAIRE
- Patrick Berthier, ATELIER D'INFORMATIQUE
- Docteur G. Hue, LA METAIRIE
- Evelyne Debono-Jurquet, ESPACE DE RENCONTRE : DU COLLAGE A LA BD
- Pierre Delion, LE GRAND BLEU
- Madeleine Alapetite, DIFFERENCES ET SEGREGATION